What is your name ? {Barry

Barry Maxwell Gilgun

I'm untouchable darkness, a dirty black river to get you through this. In the mouth of madness, down in the darkness

Caractère

Barry. Comment décrire ce drôle de personnage qui a tendance à se faire discret ? Parfois trop. Enfant de parents qui semblaient avoir oublier qu'il avaient un gosse. Il avait du apprendre assez tôt à se débrouiller de lui même, prendre l'autonomie, se construire de lui même. Il s'est trouvé attiré par quelque chose de radicalement différent des centres intérêts familiaux. Si ses frères et ses parents l'avaient pensé sur la bonne voie quand il démontrait ses fines connaissance pour tout ce qui s'approchait à l'art, s'imaginant qu'il se renseignait sur les futures œuvres qu'il pourrait subtiliser. « Il vise toujours plus haut, c'est bien notre fils. » Raté. Il aimait simplement ça. Il avait développé ce côté créatif qui lui allait plutôt bien même si ce n'était pas vraiment ce que ses parents pensaient. Ce monde lui permettait de s'échapper de toute l'incompréhension que pouvait lui apporter son entourage, il se sentait libre, différent d'eux, et ça ne lui causait que du bien. Jusqu'à ce qu'on lui rappelle à quelle famille il appartenait. Mais c'est une autre histoire, ce qui importe ici, c'est qui il est, dans son attitude, son caractère, sa façon d'être, on ne se souciera du pourquoi qu'un peu plus tard. Donc, commençons par les point négatifs, on finira avec les bons pour rester sur une bonne image. C'est un garçon qui se montre parfois impulsif notamment quand on vient l'attaquer sur des sujets un peu trop sensibles à ses yeux. Il a l'alcool assez mauvais, ce n'est pas son genre de finir minable facilement, il a de la pratique sans même avoir cherché à en avoir, mais les fois où ça lui arrive il a tendance à devenir plutôt violent. Mais rassurez vous, ce n'est pas souvent et, sobre, il est un très gentil jeune homme et même presque normal. Il est adorable avec tout le monde, même si souvent timide et non désireux de se mettre en avant.

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Derrière l'écran

Histoire

Octobre, un mois exceptionnellement ensoleillé cette année là. Il fêtait ses 7 ans de vie. Seul. Pas de gâteaux ni de bougies chez les Gilgun, le père de famille, fraîchement sorti de prison avait repris les affaires. La mère s'occupait du foyer, si par s'occuper du foyer on comprenait se défoncer la gueule sur le canapé du salon devant des reality-shows à longueur de journée. Katiana avait quitté la maison familiale, en cloque dès son seizième anniversaire, installé avec le meilleur ami de l'aîné de la famille, dix-huit ans, qui suivait déjà les traces de son père. Restaient simplement Barry. Et Rudy. Seulement trois ans séparaient ces deux là, mais déjà, pour l'un comme pour l'autre, leur chemin était tout tracé. Comment des gosses si jeunes et influençable vivant dans pareille famille pourraient en avoir un différent. Et même si cela venait à arriver, le chef de famille serait là pour remettre ses fils dans le droit chemin. Barry et Rudy donc. Rudy qui s'était fait une incroyable joie de pourrir la journée d'anniversaire de son petit frère. Sans même savoir que ça l'était, ce n'était qu'une simple journée comme une autre où il s'était décidé d'établir le rapport de force et ce, dès le petit déjeuner. Le benjamin de la famille regarda son bol de cornflakes éparpillé sur le sol et se dépêcha de s'agenouiller au sol pour nettoyer. La marâtre ne serait pas contente de voir les dégâts, il aurait le droit de se faire tirer les oreilles, se faire engueuler et enfermer dans la cave pour qu'il comprenne la valeur de l'argent et que sa mère n'était pas la bonne à tout faire.

Les années passaient sans que rien ne change dans le quotidien du plus jeune des Gilgun. Du moins ce dernier s'efforçait de ne rien laissait paraître. Barry ne se sentait pas intégré dans cette petite famille, pas à sa place, mais se contentait d'encaisser, en silence. Ravalant remords et regrets quand aux opportunités qui s'étaient déjà présentées à lui et qu'il avait dû se résoudre à refuser. Ses parents ne l'aurait pas permit. Il était né pour suivre les traces de ses frères un point c'est tout. Pas d'alternatives, d'autres perspectives, sauf si c'était pour devenir meilleur criminel que ses aînés encore. Et elle était là, l'opportunité du petit dernier. Masquer ses plaisirs par de grands desseins d'avenir. A commencer par l'informatique, Barry est rapidement devenu un crack dans ce domaine, ce qui était loin d'être le cas du restant de sa famille. Et si ses nombreux hacks rendaient service aux affaires familiales, il arrivait souvent à Barry de jouer les héros une fois seul derrière son écran. La musique était aussi un échappatoire, un échappatoire qu'il ne devrait pas trop montrer à sa famille, car la guitare ne t'aidera pas dans la vie. Quoique finalement fils si tu pouvais planquer la coke dans ton ampli ça nous arrangerait bien. Mais trêve de bavardage. Pas la peine de s'étendre plus sur le sujet, Barry ne savait s'intégrer à sa famille. C'était à se demander s'il n'avait pas été échangé à la naissance. Cette idée le faisait souvent sourire, l'idée qu'un autre petit Barry aux tendances criminelles se sente tout coincé dans une famille à l'image du premier. Mais peu importait, il ne pouvait désormais plus rien y changer, il était là, il devrait finir par s'y faire un jour, et il commençait à s'y faire jusqu'à ce fameux jour.


Son frère l’avait traîné à un énième rendez-vous, pour qu’il prenne goût à ça disait-il. Ce ne fut pas vraiment le cas, enfin, il avait apprécié ce rendez vous, parce qu'il avait fini par y connaître quelqu'un, Nathan. Nathan était insupportable, complètement dérangé et était sûrement un cas d'étude particulier pour l'ensemble des psychologues dans le monde. Mais Nathan considérait Barry. Comme on ne l'avait jamais considéré. Alors il avait continué à suivre son frère, les deals étant devenus presque plus agréables avec la présence du choucrouté. Malheureusement, voilà le truc, la vie est une suite sans fin d'accidents de trains avec juste quelques brèves pauses publicitaires de bonheur et ça, c'était la rolls de la pause publicitaire. Il était donc temps de reprendre notre programme habituel. Tout était parti en cacahuète, en live, en un joyeux bordel. Barry n'en avait rien à foutre des problèmes de territoires de chacun des gangs, des partages de clientèle et tout leur bordel. Mais il était venu. Pour voir Nathan sûrement, c'était encore lui qu'avait causé les ennuis. Rien de très surprenant dans le principe. Et si le cadet de la famille était resté dans un coin sombre lorsque la bagarre avait dégénéré, il avait complètement paniqué au moment où son frère avait tiré à bout portant sur l'autre type. Et plus encore lorsque tout se poursuivit à une vitesse déconcertante, le flingue qui avait atterri dans les mains de Nathan, son frère qui le tirait à sa suite pour qu'il s'en aille, et les sirènes des flics qui se faisaient de plus en plus proches.  

Nathan avait fini en prison, sans que Barry ne puisse l'ouvrir. Il ne l'avait pas fait, certes, ce n'était pas qualifiable de très honnête, il ne recevrait certainement pas la médaille du meilleur ami de l'année, mais il n'avait pas vraiment eu le choix, on n'étaient pas des balances dans la familles, et même si Barry était loin d'être le modèle du fils que ses parents auraient souhaité, il avait respecté cette devise. Et aussi con qu'était son frère il restait son frère, non ? Mais en fait non, ça ne s'était pas vraiment passé comme ça, dans la version officieuse du moins. Tabasser par son frère parce que « tout était de sa faute si son abruti de pote n'avait pas tout fait capoté. » Et que de toute façon ce dernier « n'avait eu que ce qu'il méritait et devait même s'estimer heureux d'avoir la vie sauve. » Barry n'était pas ressorti de la maison familiale pendant un long moment après ça. Il était resté coincé dans les 6m² qui lui servaient de chambre, branché sur son pc nuits et jours, continuant de jouer les justiciers amateurs comme pour se donner du crédit d'avoir couvert son frère, forcé ou pas, il se sentait pleinement coupable.

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