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 We're friends after all | SASTIAN

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M. Stiles Stilinski


M. Stiles Stilinski

▲ Date d'inscription : 24/05/2017
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MessageSujet: We're friends after all | SASTIAN   We're friends after all | SASTIAN EmptyJeu 6 Juil - 17:41

love.disaster
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We're friends after all.

Stiles & Bastian


Il pleuvait des cordes, ça ne changeait pas vraiment de d'habitude, cette semaine avait été la plus pluvieuse qu'il m'ait été donné de connaître depuis très longtemps. Quoi qu'il en soit, la pluie était toujours plus intéressante que ce qu'il se passait autour de moi. J'avais passé mon heure à contempler la météo plutôt que de prêter plus d'attention à ma prof et son cours de civilisation étrangère. Je jetais un œil à mes notes, il n'y avait pas grand chose d'écrits, à peine une dizaines de phrases griffonnées à la va-vite, ça suffirait à avoir la moyenne, et je surgis de ma rêverie quand la sonnerie retentit, annonçant enfin la fin du cours -et de la journée. J'entassais déjà mes affaires dans mon sac prêt à détaler en vitesse. Mais mademoiselle Lacivilisationétrangèrec'estlavie n'était pas de cet avis, passant dans les rangs pour nous rendre les copies sur le dernier sujet qu'on avait eu à lui rendre : la famine à travers les continents. Passionnant. J'aurais bien laissé ma copie à ma prof pour partir plus vite, mais je n'étais pas certain qu'elle soit d'accord avec moi sur ce point. Et tandis qu'elle insistait sur le fait que nous devions lire les commentaires qu'elle avait tiré de nos rédaction, je laissais échapper un soupir exaspéré en m'étalant sur ma table. J'avais fait ce devoir quinze minutes avant le cours, bâclant plus qu'un peu ma rédaction et sans avoir pris la peine de me relire. Il pourrait être en tête de liste des devoirs les plus pourris que j'avais été mené à faire, je ne me souvenais même plus de ce que j'avais bien pu écrire. Il fallait aussi dire que j'avais bien d'autres trucs à gérer en priorité.

Je gigotais sur ma chaise tandis que je la regardais distribuer chacune des copies, les commentant parfois en mal comme en bien. Chaque élève qui avait reçu sa copie pouvait se permettre de quitter la classe en vitesse, ou pas, mais moi c'était certainement ce que je ferais quand ce serait le cas. Mais bien entendu je restais le dernier dans la salle, bouillonnant intérieurement, certain qu'elle avait fait exprès de me faire languir comme ça. Il n'y avait en réalité aucune raison pour que je m'énerve autant, je n'avais rien de spécial qui était prévu dans la suite de cette journée, mais c'était comme ça, je ne supportais plus à devoir attendre sur ma chaise qu'elle puisse me donner cette foutue copie pour que je puisse détaler sans demander mon reste et enfin en finir avec cette satané journée de cours. Je levais les yeux vers mon enseignante qui s'était postée devant moi, j'avais l'impression que j'allais imploser sur ma chaise à force d'attendre, hyperactif que j'étais, l'impatience était devenu mon pire défaut. Elle me dévisageait un moment et je soutenu son regard alors qu'elle déposait enfin ma copie devant moi sur ma table. Je ne détachais pas mon regard du sien même si la curiosité me démangeais de savoir qu'elle note elle m'avait donnée. C'était médiocre, j'aurais certainement un B- dans le pire des cas. J'esquissais un sourire et haussais des épaules quand elle me dit qu'elle était déçue et qu'elle avait l'impression que je boycottais sa matière. Je baissais les yeux sur ma feuille tandis qu'elle pointait du doigt la lettre C sur ma copie que je dévisageais à présent d'un air ébahis. Félicitations Stiles, même en sport tu serais capable de faire mieux. Je suivais son doigt qui se déplaçait le long de ma copie, indiquant de nombreux points d'interrogation à coté de mes paragraphes écris à la va-vite. Elle finit par me demander qu'elle était mon problème avec sa matière, si je m'ennuyais et tout le blabla de prof à l'ego surdimensionné qui pense qu'il n'y a que leur matière qui compte dans leur petite vie. Je ne lui répondis pas tout de suite, les yeux toujours rivés sur ma copie que j'observais ; toujours à la recherche de ce qui avait bien pu me valoir une note pareille. Elle l'avait fait exprès c'était pas possible autrement. C'est pas vraiment ce qui m'intéresses le plus, écrire des lignes et des lignes sur la famine vous savez, ça changera pas le fait que les gens crèvent de faim. Je levais enfin la tête de ma feuille pour la regarder d'un air contrarié. Mais sérieusement, un C ?! Y a pas de hors sujet. Je me suis pas fatigué à blablater mais quand même ! C'était bien la première fois que je contestais une note. Je me levais de ma chaise en gardant mon calme du mieux que je pouvais, ma copie toujours dans la main. Mon père savait parfaitement que lorsque je ramenais des notes pareilles c'était uniquement parce que je n'avais pas voulu m'embêter, il allait me réduire en poussière. Je fourrais ma copie dans mon sac en ronchonnant avant de quitter la salle sans pousser le débat plus longtemps, comme je l'avais prévu depuis le début.

Je franchissais les portes du lycée sous la pluie battante alors que le lycée avait déjà été déserté par la majorité des élèves y comprit Barry, ce même Barry qui m'avait adorablement abandonné là parce qu'il m'avait bien précisé que si je voulais qu'il me ramène avec Anna, avec qui j'avais été contraint de covoiturer ce matin puisque je devais faire sans la mienne, il fallait que je me dépêche, mais j'étais habitué à passer après les filles, Barry n'était pas le premier. Après avoir été lâchement abandonnée par une Roscoe qui ne voulait pas démarré le matin même, mon pseudo meilleur ami et cousin me lâchait pour la fin de la journée, tout seul sous la pluie. Mais sur toute cette journée extrêmement pourrie jusqu'à la moelle, il y avait bien un point positif, enfin si l'on peut appeler ça un point positif d'apercevoir la Lamborghini sombre -difficilement ignorable- de Bastian. Je ne savais pas vraiment encore si c'était une bonne nouvelle de le voir, ou même si c'était pour moi qu'il était là, mais l'espoir faisait vivre, et j'avais bien l'intention de m'éviter de rentrer à pied ! Sans demander l'avis de personne, je me glissais coté passager, dévisageant Bastian. Je te manquais, hein ? Ou tu savais juste que ce jour m'étais complètement maudit et tu t'es décidé à avoir pitié de ma pauvre carcasse trempée jusqu'aux os en venant me sauver de toute cette flotte pour me ramener chez moi ? Moment de réflexion puis... Ou alors c'est parce que tu sais déjà que je suis entouré de potes en carton sur qui on ne peut absolument compter et que tu dois, en tant que véritable ami, m'empêcher de trouver des excuses à cet infâme être humain qui devrait plus souvent estimer sa chance que d'avoir ce meilleur pote, que je suis, et qu'il a lâchement abandonné là parce qu'il ne fallait pas qu'il soit en retard à je ne sais plus quel rendez vous avec son imbécile de copine parce qu'en fait j'ai pas franchement écouté ce qu'il m'a raconté j'étais trop occupé à faire un devoir à rendre ce matin auquel je vais surement me taper une note terrible si on considère celui qu'on vient de me rendre mais- Enfin bref, merci c'est cool. Du moins si tu veux toujours bien me ramener ? Ce qui est le cas hein ?


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Bastian M. Lecter

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Bastian M. Lecter

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MessageSujet: Re: We're friends after all | SASTIAN   We're friends after all | SASTIAN EmptyLun 17 Juil - 22:46

You're not as useless as you seem to be. At least, you keep Him busy.... × ft. Stiles & Bastian

Il la fixait, à travers le rideau de pluie qui tombait du ciel gris, son regard vibrant de faim ne quittant pas la jeune fille. Elle le remarqua, soutenant un instant son regard jusqu'à ce que ses joues rosissent, que la gêne ne la gagne, ces petites tâches roses brillants dans cette atmosphère si sombre. Le regard de Bastian la déstabilisait, notamment ce qu'elle semblait lire en lui. Une envie, du désir, mais pas que... De la violence, une certaine perversité malsaine. Et bien que la pluie lui brouillait la vue, elles manquait en rien de discerner ces yeux sombres et perçant, n'arrivant à échapper à ce regard si intense. Ses pommettes s'embrasant de plus belle, éclat de couleur d'autant plus vifs, son coeur s'emballant, sa respiration se saccadait la brûlant lentement. N'importe qui l'aurai remarqué et aurai ainsi détourné son regard pour ne pas intensifier sa gêne, pour que le malaise cesse et que la demoiselle retrouve ses moyens, mourant presque d'envie de sortir du préau de l'établi pour se rafraîchir. N'importe qui, oui, mais il était loin d'être n'importe qui. Et, bien que Bastian releva cette gêne, il ne cilla pas le moins du monde. Il arbora son usuel sourire en coin, celui lui échappant à chaque fois que la faim le gagnait et là encore c'était déjà le cas. Éternel assoiffé, éternel joueur, il lui suffit de trouver une proie à son goût pour que sa gorge s'embrase, que ses crocs s'alarment, ne le faisant pas le moins du monde souffrir, habitué à cette sensation, l'adorant tout simplement, cette faim exquise qui ne faisait que lui donner un prétexte pour pratiquer l'un de ses arts préférés. Aujourd'hui, il avait besoin de passer ses nerfs sur de l'humain. Aujourd'hui, elle serai celle qui aurait l'honneur d'être son jouet une partie de la soirée, peut-être même jusqu'au petit matin si elle s'avérait aussi intéressante que cette longue contemplation laissait deviner. Aujourd'hui, elle allait mourir entre ses mains expertes,  laissant son corps pâle et frêle, vidé de sang, privé de vie, telle une poupée de porcelaine dans ses draps de lin, les restes de son sang fleurissant les draps, ajoutant de la couleur à ce tableau magnifiquement macabre qui résulterait de la mort de la jeune fille et de cette nuit si intense qu'il lui réservait. Un tableau aussi beau que sa beauté le méritait, cette beauté qu'elle n'assumait pas, la dissimulant sous de rondes lunettes et des vêtements ne la mettant aucunement en valeur. Mais il saurait y remédier. La mettre en valeur, du moins pour lui, et bien que certains déploreront sûrement son décès, ils ne pourront nier qu'elle était douée d'une beauté qui leur était inconnue jusqu'à ce jour. Jusqu'à sa fin.
Il imaginait déjà ses cris de détresse et d'envie lorsque ses doigts passeraient sur sa peau et la presserai contre lui. Il devinait déjà ses regards transpirant de désir,  de surprise,  de peur et d'horreur lorsque ses lèvres viendraient caressez les siennes, lorsque ses crocs s'échapperont, lorsqu'ils viendraient déchiqueter sa jolie petite bouche si rose et pulpeuse...
Il voyait et prévoyait tout cela rien qu'en la regardant, qu'en la détaillant de son regard assoiffé,  qu'en la contemplant elle qui restait figée là,  partagée entre l'admiration et la peur, se dandinant sans savoir si elle devait prendre ses jambes à son cou ou bien aller traverser cette rue pour rejoindre cet homme qui l'intriguait tant...
Le choix ne fut pas sien. Ce ne fut même pas Bastian qui eut l'art de le faire. Trop occupé à jouer à cet échange de regard avec sa future proie il n'avait pas entendu une personne s'approcher. Une personne dont il connaissait très bien la démarche, l'odeur et le boucan précipité de son palpitant.  Une personne qui s'avérait être un Stiles que le temps maussade ne calmait pas le moins du monde et qui le fit se déconcentrer de sa contemplation une fois qu'il pénétra dans sa voiture, Bastian cillant avant d'effectuer un roulement des yeux en le sentant s'installer côté passager. Du parfait Stiles.
Bastian n'eut pas besoin de relever les yeux vers la jeune fille pour savoir quelle était déjà entrain de fuir, perdue entre le soulagement et la déception de n'avoir pu être plus regardée par cet inconnu qui l'avait choisie, elle, cette jeune fille à peine majeure sans aucun artifice, sans aucune particularité. Du moins, à sa connaissance. Car Bastian lui en avait déjà trouvé deux. Son sang à l'odeur légèrement sucrée qui titillaient sa gourmandise, mais aussi sa timidité et sa gêne qui promettait une demoiselle plus qu'intéressante une fois qu'il se serait retrouvé entre ses cuisses, ses mains parcourant ses courbes encore bien dessinées et fermés que son jeune âge lui accordait. Une vague d'expressions diverses l'aurait gagnée, sa voix timide aurait chanté à l'oreille du vampire renforçant sa faim et son envie de la détruire, de la briser sous lui, de la marquer à vie et surtout, de lui montrer ce qu'elle est réellement, ce qu'il avait lu dans son regard, sous cette gêne,  cette luxure folle que ressentent la plupart des introvertis, que leur imagination et leur peur de l'autre font naître dans leur esprit, animant leurs instants esseulés, les endormant dans ce semblant d'euphorie coquine. Et Bastian trouvait cela amusant, distrayant de les faire réaliser ce qu'ils sont réellement,  ce qu'ils renferment en eux et leur faire extérioriser, être.  
Mais tout son petit plan venait d'être, encore une fois, gâché par Stiles. Celui-ci venait de se faufiler,  tout sourire, dans sa voiture,  commençant à déblatérer comme le fameux Stiles fait d'ordinaire, humain médiocre, bien trop animé et doué de la parole. Véritable moulin à paroles se lançant dans un monologue Inintéressant à peine installé. Bastian ne se tourna pas de suite, ses paupières se fermant lentement alors qu'il laissait un soupir lui échapper. "Là, de suite, tu ne me manquais pas du tout, Mieczyslaw." murmura-t-il d'un ton glacial en le regardant ensuite du coin de l'oeil, la foudre dans son regard en disant long sur ses pensées, même si le visé semblait bien trop lancé dans son discours pour porter la moindre attention à ses murmures froids. *Moi, je ne suis pas si déçu, mon cher ami. Tu sais bien qu'il peut s'avérer bien plus intéressant que son air niais ne le laisse paraître.* Bastian ne changea pas son expression pour autant, feignant d'écouter Stiles déblatérer ses âneries tandis qu'il discutait avec meilleur orateur *Certes, Marth, mais lui, Nous ne pouvons pas le tuer ni en faire un si sublime tableau.* Le rire glacial et cinglant de Marth résonna dans le crâne du vampire avant qu'il ne reprenne *Mais mon Bastian,  ce qui est parfait avec ce petit nigaud, c'est que l'on peut jouer sans fin avec lui. Puis rappelle toi les projets que nous avons pour sa jolie petite bouille de bébé...* Bastian esquissa un sourire en coin, approuvant silencieusement ce qu'insinuait Marth. Il est vrai qu'il n'avait pas manqué de leur prouver, à plusieurs reprises, qu'il était l'un des jouets les plus ludiques sur lequel Bastian avait mis les doigts, même si le pauvre garçon au potentiel bien caché ne s'en souvenait pas. Sinon il ne serait sûrement pas rentré aussi précipitamment dans cette voiture, l'une de celle qu'il avait encore emprunté à son Killian.
Bastian se focalisa à nouveau sur Stiles et ses dites lorsqu'il sentit le débit de celui-ci s'amoindrir et en relevant l'intonation montante de questions. Il soupira malgré tout, n'ayant rien compris à cette histoire d'amis et la raison pour laquelle il avait l'air d'humeur si différente que sa joie et excitation naturelles, mais il répondit malgré tout. "Je n'ai rien compris à ce que tu as apparemment essayé de me raconter, Stiles. Mais maintenant que tu es là je n'ai pas d'autres choix que de te raccompagner il semblerait." Bastian lança le moteur de la Lamborghini, le faisant gronder alors que Marth s'agitait en rouspétant: *Comment ça le raccompagner, je veux jouer moi!  Rentrer un peu dans son crâne et entendre la mélodie si amusante de ses cris!* Bastian eut du mal à retenir un petit rire face à l'indignation et la crainte de Marth, se contentant de rependre en haussant des épaules: "Ou..." Marth se tut dans la seconde, semblant presque plus écouter que l'interlocuteur physique du vampire,  buvant ses paroles en trépignant tel un enfant : "Vu que tu sembles passer une mauvaise journée,  on se trouve une bouteille ou deux et un coin sympa pour boire et se défouler un peu." Bastian esquissa un sourire en coin ne pensant pas le moins du monde ce qu'il ajouta ensuite, enfilant son rôle d'ami de ce pauvre humain pour se montrer confident et à l'écoute: "Et tu pourras me raconter un peu plus posément tes soucis d'amis en... Carton si j'ai bien compris." Finit-il en fonçant des sourcils devant ce terme. Lui-même ne croyant déjà presque pas au terme ami et sa ribambelle de dérivés. Mais les soucis de Stiles l'intéressaient tout de même un peu. Après tout, plus il aurait de problèmes, de peine, de peur et surtout de colère, alors plus il serait influençable et facile à manipuler pour le modeler à la manière dont les Lecter le voyaient.  Tel qu'il avait déjà été. Mais cette fois, sans possible retour en arrière... *Un deuxième enfant sanguinaire, un deuxième compagnon de jeu... On va tellement s'amuser mon tendre ami* Bastian esquissa un sourire à cette pensée.
S'amuser librement, avec de vrais camarades, voilà ce qui lui manquait...
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