Chapitre 1 :
Issue d’une famille riche, depuis toute petite, j’ai toujours eu une vie de princesse que toutes les petites filles voudraient avoir : Des parents aimants, des jouets à gogo, de bonnes choses à manger. Bref, mais cette vie parfaite n’est qu’un masque que donne la famille MARTIN devant ses voisins ou ses amis. Car derrière, comme toutes les autres familles, il y a des problèmes et comme tous les autres couples, il y a des disputes. Mes parents ne pouvaient plus se supporter, à cause de l’éducation très différentes qu’ils me donnaient. Mon père était beaucoup plus strict, bien plus dirigeant et ne souhaitant qu’une chose que je sois la première en tout. C’est pour cela, que mon intelligent est beaucoup plus développée par rapport aux autres enfants de mon âge. Mais j’en ai aussi beaucoup souffert, car certes, j’étais intelligente et encore aujourd’hui je remercie mon père de m’avoir appris à ne pas être bête, mais je n’ai pas reçu l’amour paternel. Il ne m’a jamais regardée en face, tellement il était concentré par son travail, jamais je n’ai reçu un seul câlin de sa part. Puis de l’autre côté ma mère, très gentille, voire même trop, qui détestait par-dessus tout le comportement de mon père à mon égard. Mais elle me gâtait trop, beaucoup trop, du coup j’ai développé mon côté un peu trop princesse.
Après quelques années, de cris, de pleurs, de claquage de porte, mes parents décidèrent de se séparer. J’avais dix ans, cela m’a beaucoup attristé car je ne voulais pas de ça, malgré la sévérité de mon père ou la protection de ma mère, je ne voulais pas décider avec qui je devais rester. Malheureusement, j’ai dû faire un choix entre ma mère ou mon père… Ce fut difficile mais j’ai choisis de rester avec ma mère, car elle avait cet amour parental que n’avait pas mon père.
J’ai donc grandi avec ma mère, mais au fil du temps, je sentais une petite distance entre nous, mais rien qui ne pouvait gâcher notre relation mère-fille. Non, la personne avec qui j’étais très proche ce fut ma grand-mère. Je l’ai toujours admirée depuis toute petite et je lui ai confié beaucoup de choses, notamment mon inquiétude face aux disputes de mes parents. Elle me surnommait Ariel, car pour me rassurer de mes problèmes elle me racontait toujours l’histoire de la petite sirène. Cela ne me dérangeait pas, j’adorais cette histoire et j’étais fière qu’elle m’appelle Ariel.
Arrivant au lycée, beaucoup de choses que je vais vous raconter me sont arrivées. Il faut savoir que j’ai toujours eu de bonnes notes mais je ne m’étalerais pas dessus. Il y a des règles au lycée, surtout sur l’intégration et pour pouvoir y faire face il faut prendre les bons groupes d’amis. De fil et en aiguille, j’étais la fille la plus populaire du lycée qui devint après le leader pour finir la reine. Et oui, le physique, les conditions d’environnement et la mentalité permettent de s’intégrer très facilement dans la vie des lycéens.
Chapitre 2 :
La sonnerie marquant la fin du cours sonna, les élèves partirent précipitamment. C’était normal, leur excitation et leur bonne humeur, ce soir il y avait le bal du lycée. Un grand événement pour nous les élèves et pour les profs. Pour ma part, j’avais déjà tout organisé pour que je sois parfaite. Confiante, je rentrais chez moi afin de commencer les préparations.
L’heure tournait, jusqu’au moment où il était l’heure de partir. Je me regardais une dernière fois dans le miroir : cheveux attachés en chignons laissant quelques mèches sur le visage, le rouge à lèvres mettant bien en avant mon visage et le maquillage de mes yeux permettant de les mettre en valeur, avec ceux-ci une robe blanche arrivant jusqu’aux genoux et des talons noirs. C’était parfait et j’étais assez fière de moi.
Prévenant ma mère que ce soir j’allais rentrer tard, elle me fit de nombreux compliments sur ma tenue. Elle était fière de m’avoir et ça me faisait chaud au cœur. Avant d’ouvrir la porte pour sortir de chez moi, j’eus une petite pensée pour mon père. Comment il aurait réagi ? Il aurait surement crié, disant que c’était ridicule d’aller à une soirée pareille avec que des imbéciles et qu’il fallait mieux rester chez soi pour travailler. Ou peut-être il aurait simplement été fier de moi…Je tournais négativement la tête, il ne fallait pas que je pense à mon père mais plus à m’éclater pendant le bal. Je sortis de chez moi, retrouvant mon groupe d’amis qui m’attendaient et avec un grand sourire aux lèvres, je les rejoignais.
La salle était déjà bien remplie, je saluais de nombreuses personnes avant de prendre un verre. Avec étonnement, Stiles vint à ma rencontre. C’était une personne qui ne lâchait jamais prise, pourtant je lui en ai fait voir de toutes les couleurs. Depuis que je l’ai rencontré, il a toujours été amoureux de moi sans jamais me l’avouer. Malheureusement pour lui, je sortais déjà avec Jackson Whittemore, le capitaine de l’équipe de Lacrosse. Pourtant, je pouvais bien voir qu’il était le seul à être aussi gentil et aussi attentionné que mon propre petit-copain.
Sans prévenir, il dévoila ses sentiments à mon égard et me dévoila des choses que personnes ne connaissaient sur moi, même pas Jackson…Je ne l’avouerai jamais, mais ses paroles m’ont légèrement touchée et surprise. Malheureusement pour lui, je ne pus accepter ses sentiments. Entendant une nouvelle musique, je lui proposais un slow. Bien entendu, au début il fut triste d’être rejeté, mais son visage triste fut remplacé par un visage plus heureux face à cette proposition. Sous le regard jaloux de Jackson et des autres garçons, et le regard outré des filles que je ne danse pas avec mon petit ami, je dansais avec Stiles qui semblait tellement heureux.
A la fin de la danse, on se séparait pour rejoindre nos amis respectifs. Je vis brusquement Jackson, sortir de la salle, et sans réfléchir je le suivais. Arrivant au milieu du terrain de Lacrosse, je le perdis bizarrement de vue. J’eu un petit moment de peur, seule au milieu de ce grand terrain et si loin de la salle de bal. Il était bien tard, le ciel était bien étoilé et il y avait une magnifique pleine lune.
Brusquement, j’entendis des bruits autour de moi, je ne voyais rien et j’étais bien terrifiée. Hurlant le prénom de mon petit ami, j’allais m’avancer au-delà du terrain quand tout d’un coup, une grosse bête apparu devant moi. Non je ne savais pas ce que c’était, un animal ? Non c’était beaucoup trop puissant et trop gros. Je le définirais comme un horrible monstre sanguinaire. A peine avais-je fait un pas en arrière, que la créature m’attaquait violemment me jetant brutalement par terre. Je criais de toutes mes forces, mais il était trop tard, je vis avec horreur les crocs de la bête.
Ouvrant mes yeux brusquement, je vis une personne à côté de moi, qui était morte d’inquiétude. Je ne comprenais en rien ce qu’il s’était passé, j’étais complètement perdue. Paniquée, je pleurais, criais, suppliais de me laisser. Mais deux bras m’empêchaient de fuir, en me rassurant que tout allait bien et que la créature était partie. Un peu plus soulagée, je pus voir que c’était Stiles qui m’avait sauvé et non pas Jackson. Par la suite, je vis mon petit copain regardait la scène avec horreur, j’étais complètement sous le choc, ma robe qui était si blanche était devenue si rouge…rouge de sang…De mon sang…Je m’évanouis une deuxième fois sous les regards paniqués de Stiles et de Jackson.
Chapitre 3 :
A mon réveil, je me retrouvais dans un lit d’hôpital. En totale panique, j'étais complètement perdu et surtout terrifiais, j’essayais de me lever avec beaucoup de difficulté. Malheureusement, mon corps ne m’écoutait pas et restais immobile. Je sentis une main prendre la mienne avec délicatesse. Je me retournais pour voir Stiles, extrêmement inquiet. Que faisait-il ici ? Pourquoi j’étais dans un lit d’hôpital ? Ma tête me faisait si mal…. Brusquement la porte de la chambre s’ouvrit, la main qui était si chaude se détacha brutalement. Jackson poussa légèrement Stiles pour m’enlacer dans ses bras, me chuchotant des paroles réconfortantes. Le docteur parla par la suite pour expliquer ma situation : Parait-il, je fus attaquée et mordu par un animal sur le terrain de lacrosse. Un animal ? Petit à petit je me perdis dans mes souvenirs, ne regardant et n’écoutant personne. Non ce n’était pas un animal…C’était plus gros, plus puissant…Avec des crocs pointus et solides comme de la pierre. Le médecin m’appela plusieurs fois, avant que je comprenne que tout le monde me fixait. D’un simple chuchotement, je parlai d’une créature plus qu’un animal, j’ai eu droit à deux regards inquiets de la part de Jackson et du médecin comme si j’étais folle et d’un regard très grave de la part de Stiles. Pour dire vrais, je ne l’avais jamais vue ainsi. Sans explication il partit précipitamment, me laissant avec mon petit copain et le docteur. Mais, je me sentais extrêmement épuisée et je voulais qu’une seule chose : être toute seule.
Par la suite, le médecin parla de chocs psychologiques et que j’avais besoin de repos. Le docteur partit le premier pour s’occuper d’autres malade, me laissant seule avec Jackson. Il me prit délicatement la main, me posant de temps en temps des questions. Mais je ne voulais pas en parlait, tellement j’étais perdus. Mon petit copain m’embrassa une dernière fois avant de partir à son tour, se baiser me fis du bien, perdant ma solitude et ma peur.
Je me mis en mode fœtale dans mon lit, essayant désespérément d’oublié la soirée. Mais rien à faire, je voyais toujours la créature m’attaquer et me mordre…. Je me relevais brusquement pour prendre mes tranquillisants sur la table de nuit laissé par mon médecin. Après quelques minutes, je m’endormis profondément.
Je restais quelques jours à l’hôpital, recevant de temps en temps des visites de mes amis, de ma mère ou de mon petit copain. Quelques fois, Stiles et son groupe d’amis venait me voir pour savoir comment j’allais et pour me posais quelques questions. Je ne voulais en aucun cas être embarquée dans leurs histoires bizarres et complètements loufoques.
Les journées se passaient en toutes tranquillités, sans soucis, reprenant ma petite vie quotidienne. Malheureusement dernière cette jeune fille heureuse d’être entourée d’amis et d’avoir un petit copain si attentionné, il y avait une grande et puissante fatigue. Le soir, je ne dormais plus, tellement je faisais d'horribles cauchemars qui me réveillais en pleine nuit. Mais, le plus inquiétant, ce fus les cries que je poussais, réveillant à chaque fois ma mère. Tellement ce fus répétitives et inquiétants, ma mère m’emmena voir le docteur qui me donna par la suite une ordonnance pour avoir des cachets et réussir à mieux dormir. Au fond de moi, je me sentais folle...C'était la seule explication de mon état...Il faut savoir qu'il n’y avait pas que les cauchemars ou mes cries, mais aussi je commençais à avoir des hallucinations. J’étais la seule à voir certaines personnes…Elle me parlais, me disant des choses incompréhensibles, qui sortaient complètement de la réalité….
Peut-être qu’il était temps que j’aille dans un hôpital psychiatrique pour me faire soigner et de laissais ma mère se reposer ?
Je ne sais plus quoi faire…Qui peut m’aider ? Personne, car si j’en parle à qui que ce soit, je me retrouverais seule et abandonné par tous mes amis et peut être même par ma propre famille. Je n'ai même pas reçu un seul soutien de mon père....
Je crois que j’ai vraiment besoin d’aide…Sinon je tomberais dans un trou sans jamais pouvoir me relever….
Je décidais donc d’aller voir la psychologue du lycée, Madame Morell. Elle était très gentille, mais j’avais l’impression que ses yeux pouvaient lire en moi et ça me faisais froid dans le dos. La psychologue me montra différentes images et je devais dire ce que ça représentés. Au début, ça se passait plutôt bien mais tout changea avec une image. Je me relevais brusquement de ma chaise, prise de panique, voyant le dessin qui était très différent des autres…Ce n’était plus un papillon mais la tête de la créature qui m’avait attaqué. Voyant mon désespoir, la psychologue me demanda de me calmer. Mais je pouvais voir qu’elle me regardait comme ma mère…une folle…Mon cas s’aggravait de plus en plus….